...
Au matin, la lune apparut dans le ciel,
elle descendit du ciel et jeta sur moi un regard :
comme un faucon qui saisit un oiseau lors de la chasse,
cette lune me ravit et m'emporta en haut des cieux.
Quand je me regardai moi-même, je ne me vis plus,
car dans cette lune mon corps, par grâce,
était devenu pareil à l'âme.
Quand je voyageais dans mon âme, je ne vis rien autre que la lune jusqu'à ce que fut entièrement révélé le secret de la théophanie éternelle. Les neufs sphère du ciel étaient toutes immergées dans cette lune, l'esquif de mon être était caché au sein de cette mer. La mer se brisa en vagues, et de nouveau apparut l'intelligence; elle lança un appel; ainsi advient-il.
La mer devint écume, et à chacun de ses flocons,
quelque chose prenait forme, quelque chose s'incarnait.
Chaque flocon d'écume corporel, qui reçu un signe de cette mer,
fondit aussitôt et devint esprit au sein de cet océan.
Djalâl od din Rûmî
Odes Mystiques
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jeudi 2 juillet 2009
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